L’office régional de mise en valeur agricole Souss Massa (ORMVA) regroupe une flopée de cadres qui s’illustrent aussi bien au plan professionnel que syndical et social. Une panoplie de compétences s’ingénie, depuis des lustres, à redorer le blason de cet établissement étatique dont la nature et la marge d’intervention nécessitent beaucoup de synergie entre toutes les constituantes formant, en fait, un conglomérat indissociable, en dépit de la complexité et les spécificités des tâches consenties. Malheureusement, on fait savoir qu’un sentiment de malaise règne de plus en plus dans cette institution de notoriété névralgique. En effet, il est question, selon des sources concordantes, d’une attitude « d’affinité intimiste » dont bénéficie le chargé du service de planification et de programmation auprès du directeur de l’office, bien qu’au bord de la retraite. Ce rapprochement démesuré fait ériger le bénéficiaire, dans bien des cas, en « chancelier » implacable dans la prise de décisions, sans concertation au préalable avec les concernés. L’arbitraire atteint son paroxysme, à cause justement de ce favoritisme béat qui suscite, au fait, un tollé dans les services. Récemment encore, on fait tomber telle une foudre inopinée, une permutation dont l’instigateur n’est autre que « le conseiller » de confidence. On citera le cas du chef de service des réseaux et de l’équipement qui se voit confier l’équipement, en lieu et place du collègue assurant, désormais, le poste du premier. Cette opération qui sent le roussi a été accomplie sans aucun souci de communication.